SPIP Warhammer Seconde édition

Accueil du site > Historique > Histoire des Azurs

Histoire des Azurs

lundi 6 février 2006, par War


L’Age de l’Éveil

Les elfes ont toujours vécu en harmonie avec le monde qui les entoure, mais ce fut Aenarion le Brave, Aenarion le Défenseur qui éveilla ce peuple de ses songes. La force d’un dieu couvait en lui, et, guidé par Asuryan, ce fut lui qui unifia le peuple elfique pour le mener de l’avant. Les premiers elfes parlent souvent des visions qui les avaient frappé, du pouvoir qu’ils avaient senti grandir dans leur âme quand ils avaient réalisé qu’Ulthuan vivait et palpitait en eux. Une telle connaissance à toujours été en eux, mais les elfes semblent maintenant ignorer que leurs gens ne furent autrefois que des flammes dansant dans la tempête du Chaos. Aenarion fut le premier d’entre eux à sentir la puissance le consumer. Il réprima le flot oppressant qui avait submergé ses ancêtres et son courage fut la lueur qui guida les elfes dans l’obscurité.

Les anciens elfes repoussèrent les démons qui avaient profané leurs rivages et la paix régna un temps. La Reine Éternelle porta la descendance d’Aenarion, la majestueuse Yvraine et le noble Morelion. Pour la première et unique fois de leur histoire le nombre des elfes s’accrut, et cette période bénie demeure dans leurs coeurs comme l’Age d’Or.

Hélas, la lumière qui éveilla les Asur attira l’attention d’une présence malveillante et cruelle. Les adorateurs du Chaos n’étaient pas vaincus et ils s’en revinrent. La vengeance poussa ces âmes damnées à assassiner la Reine Éternelle. Pensant ses enfants morts, Aenarion, le coeur transpercé par le chagrin, tira l’Épée de Khaine. Nul mortel, nul dieu n’aurait pu soutenir sa colère et ainsi partit-il en guerre contre le Chaos. Les démons étaient impuissants face à sa fureur car son coeur était envahi d’une haine froide. Ce fut en ce temps que Morathi fut libéré des mains des cultistes. Aenarion succomba aux charmes enjôleurs de Morathi la Belle, la Sombre, la Perfide. Aveuglé par sa beauté, il refusa de voir qu’elle avait été corrompue par son contact avec le Chaos. Morathi commit le méfait de porter le fils d’Aenarion, Malékith le maudit ; si les elfes avaient su le tort qu’il allait provoquer, ils auraient laissé mourir le nouveau-né.

L’Ère du Défenseur

Le combat d’Aenarion contre les hordes du Chaos qui couraient sur Ulthuan ne cessa jamais et sa rage ne connaissait pas de limite. Il jura de ne pas chercher le repos avant d’avoir massacré tous les adorateurs du Chaos et personne ne mettait sa résolution en doute, mais les elfes n’étaient pas assez nombreux et les démons légions, ils n’auraient pu endurer les pertes d’une guerre éternelle. Caledor rassembla alors les sages du peuple Asur. Ensemble, ils élaborèrent un plan si complexe et si risqué que son échec aurait sans nul doute scellé la destinée du monde. Les cercles de pierre séculaires allaient être utilisés pour canaliser et drainer la magie du Chaos qui saturait la terre, et les démons seraient à jamais confinés dans l’abysse. Tandis que les mages rassemblés sur l’île des Morts invoquaient les sorts nécessaires à l’accomplissement de leur lourde tâche, des elfes aidèrent du mieux qu’ils pûrent à repousser la marée du Chaos.

Les démons savaient que leur lien avec le monde mortel ainsi que leur existence même se trouvaient menacés, et quatre Démons Majeurs s’unirent pour attaquer les Asurs. Ils n’avaient toutefois pas compté avec Aenarion. On dit qu’ils l’appelèrent leur frère, et leur propos n’était pas entièrement faux car il avait surpassé la puissance de tout elfe vivant. Cependant, même si sa ressemblance avec le peuple elfique s’était estompée, il n’était pas devenu leur semblable pour autant. Au cours d’une bataille épique, Aenarion et son noble dragon, le grand Indraugnir, sacrifièrent leurs vies pour vaincre les démons.

Ulthuan avait trouvé la paix mais avait malheureusement perdu son guide. A la joie de tous, les enfants d’Aenarion furent retrouvés sains et sauf, ils avaient été protégés par Coeur de Chêne l’homme-arbre, qui à ce jour dort d’un profond sommeil dans les profondeurs d’Avelorn. Yvraine fut couronnée nouvelle Reine Éternelle et en elle, l’esprit d’Astarielle survécut. Morelion fut ensuite envoyé vers l’est sons la protection d’une garde d’élite pour que ne s’éteigne pas la lignée d’Aenarion. Nul ne sait ce qu’il est advenu de lui et d’innombrables flottes furent envoyées par le Conseil dans toutes les directions à la recherche de son vaisseau disparu.

Il incomba alors au Conseil de désigner un nouvel héritier au trône. Nombreux furent ceux à penser que le sang d’Aenarion, coulant dans les veines de Malékith, le titre de Roi Phénix ne pouvait que lui revenir de droit, mais les elfes ne sont pas un peuple prompt à l’emportement et les anciens en débattirent pendant plusieurs mois. Sous le règne d’Aenarion, leur sagesse s’était accrue et il leur apparu que Malékith avait hérité du sang bouillonnant de Caledor, or les elfes avaient souffert de siècles de guerre et désiraient alors la paix. Une vie marquée par l’esprit trouble de son père et l’influence de sa mère avait laissé sa marque sur Malékith, qui fut jugé inapte à gouverner. Le Conseil désigna Bel-Shanaar, un monarque sage et juste, et qui avait su prouver sa bravoure.

L’Ère de la Découverte

Vint une époque de paix et Ulthuan gagna en puissance. Les vaisseaux elfes sillonnèrent les océans et les elfes se fîrent de nouveaux alliés. Les Asur étaient puissants et tous souhaitaient bénéficier de leur amitié. Ils enseignèrent leur savoir, et peut-être fut-ce folie, mais ils ignoraient alors la sournoiserie des autres races. Ils forgèrent des liens avec les nains, ensemble repoussèrent le Chaos des terres qui furent plus tard usurpées par les humains et nommées Vieux Monde. Dans les salles de Karaz-a-Karak, Bel-Shanaar vint en personne signer un traité d’amitié éternelle. Si les elfes avaient su à quel point la parole donnée importait peu aux nains, ils les auraient fait graver dans la pierre, mais l’époque était à la paix.

Pourtant, en libérant le monde de la malédiction du Chaos le elfes s’étaient affaiblis. Le temps leur avait apporté la suffisance et l’oubli des liens qui les unissaient. Leur vigilance vacilla et les cultistes revinrent sous la forme d’elfes que le commerce avait rendus riches et qui s’abandonnèrent à la cupidité. Telle était la splendeur d’Ulthuan qu’ils vécurent en parasites des dons naturels que leur offrait leur île. Ils prenaient sans jamais rien rendre et une fois de plus le Chaos y prit racine sous l’influence malicieuse de Slaanesh, le Dieu du Plaisir.

La meneuse du culte n’était autre que Morathi. Peut-être l’attrait du Chaos avait-il eu raison de ses défenses, peut-être son influence ne l’avait elle jamais vraiment quittée. En tant que veuve d’Aenarion, elle usa de son influence pour attirer vers son culte de nouveaux adeptes et des pratiques horribles fleurirent dans tout Nagarythe. Les sacrifices de bétail apparurent les premiers. Bien que les elfes abhorraient de tels pratiques, ils fermèrent les yeux jusqu’à ce que les récits de disparitions de villageois ne leur parvinrent bientôt. Lorsque Malékith revint de ses voyages, il accusa sa mère de commercer avec le Chaos et une grande purge commença. Le peuple elfe se méfia à nouveau de la noirceur qui guettait leurs âmes, mais la défiance fut prompte à venir et les voisins qui s’exprimaient autrefois leur amour réciproque se réfugièrent dès lors derrière des portes closes.

Malékith mena la purge avec vigueur. Des nobles que beaucoup pensait dévoué à la bonne cause furent démasqués comme étant des suppôts du Chaos que Malékith punissait rapidement de l’ultime châtiment. Aujourd’hui encore, les elfes se demandent comment ils ont pu s’égarer au point de croire ses mensonges, et certains pleurent encore ceux qui sont morts en se sachant loyaux à Ulthuan. Le peuple de Nagarythe fut persécuté et les familles affligées se levèrent contre le Roi Phénix. Ulthuan était au bord de la guerre civile et le souverain était sans le savoir devenu le jouet de Malékith. Il appela alors le Conseil à se rassembler au temple d’Asuryan pour trouver un remède à la guerre, et c’est là que Malékith révéla son vrai visage, dont les elfes furent conscients que lorsqu’il accusa du doigt Bel-Shanaar. Peut-être Malékith était-il sincère avant d’être corrompu par le Chaos, ou peut-être avait-il toujours eu ce plan en tête, toujours est-il qu’après qu’il eut empoisonné Bel-Shanaar et assassiné les membres du Conseil, les elfes le surent noir de coeur.

Marchant vers la flamme sacrée, Malékith chercha à se prouver digne de l’ascension sur le trône, mais même s’il avait trompé le peuple elfe, il ne pouvait cacher la corruption de son âme à la lumière omnisciente des dieux. La flamme le consuma et rejeta son corps impur. Ses suivants ramenèrent son enveloppe meurtrie à Nagarythe où sa mère pansa ses blessures en pleurant la douleur de son fils et en jurant de se venger. Craignant la colère qui allait s’abattre sur eux, Morathi s’enfuit vers l’ouest et les elfes pensèrent avoir purgé à jamais leur terre de ce mal.

L’Ère des Conflits

Imrik, petit-fils d’un grand mage du même nom, fut appelé à monter sur le trône d’Ulthuan sous le nom de Caledor. C’était un guerrier qui allait pouvoir secourir le peuple en ces temps de besoin et, frère de Bel-Shanaar, il savait que tant que Malékith vivrait, il ne pourrait y avoir de paix. De retour d’une chasse, des elfes entendîrent le tumulte d’une bataille. Une bande d’assassins attaquait le Prince, et les chasseurs se rallièrent à la bannière du Prince pour repousser ses assaillants. De ce jour, les chasseurs devinrent la garde rapprochée du Roi. Tandis que les nobles et les intrigants réfléchissaient à la manière de diviser au mieux le royaume, Caledor devenu Roi leur ordonna de rassembler le peuple pour partir en guerre.

A la veille de l’union de Caledor à la Reine Éternelle, la rumeur annonçant que Malékith était revenu pour s’asseoir sur le trône d’Anlec, ce qui divisa en quelques jours les natifs d’Ulthuan. Les agents de Morathi firent courir dans les royaumes l’idée que Caledor était un imposteur manipulé par sa cour. Les elfes de Nagarythe rejoignirent le traître et c’est ainsi que Malékith constitua son armée pour mener la guerre contre son propre peuple. Bien d’autres furent trompés par sa langue de serpent. Le culte de Slaanesh, qui s’était si longtemps tapi dans les ombres de leur île, apparut au grand jour et répandit ses perfidies. Tous doutaient de qui était le Roi, sauf certains qui avaient vu de leurs yeux Caledor traverser les flammes.

Les armées de Nagarythe étaient féroces et disciplinées. Elles marchèrent vite sur les elfes et leurs sorcières tissèrent leurs sorts sur la terre, mais c’était sans compter sur le Roi Phénix. Caledor était un brave. Il rassembla rapidement ses forces et bientôt, les batailles ravagèrent tous les royaumes. Tiranoc et Ellyrion tombèrent, mais les autres royaumes intérieurs résistèrent. Les elfes vîrent un grand affrontement de mages dans le royaume de Saphery, la lumière chassa les ténèbres et les armées du Roi Phénix y remportèrent leur première grande victoire. La guerre n’aurait pas permis aux elfes de vaincre Malékith, mais leur ingéniosité en eut raison car ils tendîrent des embuscades à ses troupes. Le temps était leur allié, à chaque massacre perpétré par le bras de Nagarythe, d’autres elfes venaient se ranger sous les couleurs de Caledor. Malékith ne pouvait plus dissimuler sa véritable nature et devint aux yeux de tous le Roi Sorcier.

La guerre fut sanglante. Il ne fallut pas longtemps à Caledor pour avoir sous ses ordres une armée impatiente de venger la mort des innocents. Le bon droit était avec eux et personne n’allait les vaincre. Ce fut aux marais de Maledor que le Roi Phénix choisit d’affronter l’armée de Malékith. Malékith prit la fuite, ainsi que ses hordes impies et la vague de magie obscure qui avait envahi la contrée tant aimée disparut. Cependant, Malékith avait ordonné à ses sorcières de lâcher leurs sombres pouvoirs sur les elfes. Ulthuan avait été déchiré et ce n’avait été que le sacrifice des mages elfes qui avait empêché l’île d’être engloutie par les flots. Ce temps reste dans les mémoires des elfes comme celui de la Déchirure.

P.-S.

Repris directement sur le livre d’armée des Hauts Elfes, par un "simple" copier/coller...(en passant à la troisième personne)

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP
Ce site n'est en aucun cas officiel et n'est aucunement approuvé par Games Workshop Limited.
Warhammer et White Dwarf sont des marques de Games Workshop Limited. Utilisées sans autorisation. Utilisées sans volonté de préjudice ou comme opposition à leur copyright.