Règles complémentaires

Bières spéciales

Bières de voyages

Sous cette appellation sont regroupées des bières qui n’ont aucune influence particulière, si ce n’est qu’elles sont particulièrement rafraîchissantes.

Bières médicales

Alors que certaines populations utilisent abusivement des potions de soins pour remettre les gens sur pieds, les nains utilisent des bières médicales. Il s’agit en fait de simples bières dans lesquelles des produits médicaux ont été ajouté. Tous les brasseurs n’ont pas les connaissances nécessaires en herboristerie ou en médecine pour fabriquer ces bières, ce qui fait qu’elles sont généralement plus cher que la moyenne.
Une bière médicale n’est généralement pas une bière très forte (le but n’est pas de rendre ivre le patient, mais de le soigner) avec des propriétés variées. Les halflings ont copié le concept.
Le maître brasseur Katakrag Mikillhamrar a créé un bière particulière, Le délice de Shallya, qui a la particularité d’être extrêmement forte et d’une efficace douteuse, obligeant le consommateur à boire au moins quatre chopes de cette potion pour qu’elle fasse effet (cependant, chez certains consommateurs, ces 4 bières particulièrement fortes ont tendances à rendre le buveur ivre)

 la bière médicale de base, généralement teintée avec un colorant orange, permet de récupérer 4 points de blessure et peut être fabriquée à partir de n’importe quelle bière, par ajout de plantes (généralement, de la Valériane ou du Sigmafoil). Elle est vendue généralement 5 CO.

 la bière médicale spéciale, généralement teintée avec un colorant rouge, permet de récupérer un point de blessure, même si le buveur est gravement ou sérieusement blessé. Elle peut elle aussi être fabriquée à partir de n’importe quelle bière, mais la plante ajoutée est de la Tarrabeth. Elle est vendue généralement 3 CO.

Bières nutritives

Les bières nutritives sont des bières dont la composition permet de maintenir l’organisme en forme. Ces bières ne sont produites que par les nains des montagnes. Il faut compter l’équivalent de 3 chopes pour faire un bon repas. Ces bières ne sont généralement pas particulièrement fortes. Le prix d’une chope est égale au prix de base de la bière, plus 10 sous.

Résistance à l’alcool

La résistance à l’alcool varie en fonction des individus, mais dans le cas de la bière, elle varie aussi en fonction de la race du buveur.

Chaque individu se voit attribuer un score de 4000 multiplié par son Bonus d’Endurance (généralement 3 pour un humain moyen, ce qui donne un score de 12000). Cette valeur correspond à son Endurance à l’alcool. A chaque fois qu’il va boire une bière, ce score va diminuer (en fonction de la taille de la chope et du degré de la bière). Lorsque ce score atteint 0 ou devient inférieur à 0, l’individu va devoir effectuer des tests de résistance à l’alcool...Ce score serégénère au rythme de 10% de la valeur globale par heure passée sans boire, après le dernier verre (récupération de 1200 points, toujours pour notre humain moyen).

Pour calculer la diminution, il suffit de multiplier le modificateur en fonction de la taille de la chope par le modificateur en fonction du degré d’alcool. Par exemple, pour un humain, une chope de 25Cl (25) a 7° (140) réduit le score de 3500. Pour notre humain moyen, il pourrait donc boire 3 chope de 25Cl à 7° avant de devoir faire ses jets de résistance à l’alcool (la quatrième chope faisant passer l’Endurance à l’alcool en dessous de 0).

Concernant le degré d’alcool de la bière, il n’est presque jamais rond, comme présenté dans le tableau ci dessous, il faut donc l’arrondir au plus près. Éventuellement, la valeur peut être arrondi à une demi unit près (7.43 arrondi à 7.5° par exemple), et il suffit à partir de la table Modification en fonction du degré d’alcool de faire la moyenne entre les 2 valeurs proches (pour 7.5, il s’agit donc de la moyenne entre 7 et 8).

Modificateur alternatif aux jets de Résistance à l’alcool

Ci dessous se trouve une petite table permettant de varier par rapport à la table générique fournit dans les règles de base. Elle est ciblée uniquement sur les bières et tient compte des différences raciales des consommateurs, mais comme tout le reste elle n’est présentée ici qu’à titre indicatif.

Tarification

Le prix d’une bière est déterminée, du moins dans l’Empire, à partir de la taxe sur le degré Balling. Le système impérial est basé sur un ancien système de calcul nain. Il a aussi été adopté par les halflings. En Bretonnie, le système de calcul est différents et se fait par rapport au degré d’alcool de la bière. Jusqu’au septième degré, le coût au litre est égal au degré, mais pour freiner la consommation de bière au profit du vin, chaque degré supplémentaire au dessus de septième est taxé de 2 sous supplémentaires. Un brasseur doit au moins vendre sa bière plus chère qu’elle lui coûte à produire en taxe, à moins d’être complètement stupide. Le tableau ci dessous indique le degré Balling, le degré d’alcool et le prix en sous pour 1L de bière. Ce tarif est à titre indicatif, car de nombreuses variables peuvent entrer en compte. Par exemple, pour les bières halflings et naines, il faut au moins ajouter un sou par degré supplémentaire (sur le prix d’une chope). Ce tableau fournit donc des tarifs minimum à titre informatif.

Partie 1 : Brève explication technique

Partie 2 : Familles de bières

Partie 3 : Règles de création

Partie 5 : Quelques bières remarquables

Une version incomplète de l’article est disponible au format PDF ici (avec un peu de mise en forme et de couleurs)